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« Notre société est atteinte d’une maladie qui prend la forme d’un léger dérèglement de l’esprit. Imaginez tout simplement qu’elle conspue l’homme qui échoue. »
Trop souvent, l’erreur humilie, pénalise, alors qu’elle devrait faire grandir.
Parce qu’elle touche à la santé des hommes, à leur intégrité physique, à leur vie, la sécurité au travail ne peut pas être un sujet à traiter sur le même plan que les autres. C’est là, une évidence. Et il faudra le rappeler haut et fort, toujours, sans jamais faiblir. Pour résumer cette grande idée, je ne citerai qu’une phase courte, forte, limpide, exprimée par l’ancien Président du Groupe Total, Christophe de Margerie.
« L’aviation est à la Sécurité ce que l’hôtellerie de luxe est au Service : une référence». Ainsi, celui qui aura la responsabilité en entreprise de la sécurité des hommes et des femmes au travail, tournera forcément le regard, à un moment ou à un autre, vers l’aérien. Le temps qu’il y consacrera sera immensément enrichissant. Alors quels enseignements en tirer ? En tout premier lieu, il faut le reconnaître, la conscience du risque chez les pilotes est grande. Plus grande qu’ailleurs ! Pourquoi ?
« Ici, je prendrai moins de 2 minutes pour vous dire comment il est imaginable d’améliorer spectaculairement la sécurité au travail. L’étincelle fondatrice de cette grande ambition vient tout simplement de l’observation du monde de l’aviation. On y découvre que le facteur humain s’est ancré dans toutes les politiques de sécurité. »